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L’incertitude est aujourd’hui au coeur des débats dans notre pays. Les Français refusent d’avoir peur face au terrorisme. Résolument, ils acceptent de continuer de vivre avec. Curieusement, il en est tout autrement devant les défis sociaux et économiques qui, eux aussi, viennent bouleverser les façons de vivre.

La réforme du code du travail dont le Medef est le donneur d’ordre et le gouvernement le sous-traitant de premier rang vise à réduire les droits et les protections sociales des salariés pour répondre aux exigences du patronat. Les salariés ont bien compris que la réforme du code du travail du fait de la remise en cause des protections et des garanties collectives avait des incidences sur leur vie au travail et hors travail. Pour seul exemple la déréglementation du temps de travail a de lourdes conséquences sur la santé,la vie personnelle et familiale des salariés. Le gouvernement vante désormais la réforme comme la possibilité pour les jeunes d’accéder au CDI. Les jeunes sont loin d’être dupes. Ils ont bien compris, par eux-mêmes, qu’avec ce projet de loi, c’est la précarité avant l’emploi, la précarité pendant l’emploi, la précarité après l’emploi. D’autant que près de 2 millions d’étudiants sont aussi des salariés.
Quelle que soit l’issue de cette bataille fondamentale,il faudra rester vigilant pour l’avenir, le gouvernement affichant ouvertement sa volonté de casser le code du travail pour instaurer le travail précaire comme seule référence.
Luttons pour que demain nos jeunes (pupilles ou non) aient une autre vision de l’avenir et que le mot « solidarité » garde tout son sens tel que nous le voyons au travers de notre action à l’ONCF.

Notre conseil d’administration du 07 mars a convoqué notre 20e congrès pour les 23 et 24 mars 2017 à St Malo. Ce congrès doit être celui de tous les groupes de l’ONCF pour permettre des débats d’un haut niveau et ainsi finaliser des orientations pérennes devant les enjeux de société du moment.
Vive l’ONCF.

Jacques FOUQUET
Secrétaire à la communication