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Bulletin de l’Orphelinat n°288
L'édito
La trêve des confiseurs est maintenant terminée, l’actualité sociale n’a pas eu de répit et les mauvais coups continuent de tomber. Les hausses tarifaires plombent le pouvoir d’achat des ménages et tout particulièrement des plus faibles. Les annonces de plans sociaux se multiplient plongeant de nombreux salariés dans la précarité, victimes de spéculateurs sans pitié dont le seul et unique but est le profit à court terme, sans se soucier des conséquences sociales de leur politique libérale.
Cette stratégie va à l’encontre de notre société solidaire bâtit par le Conseil National de la Résistance. Elle continue de détruire les services publics qui sont dorénavant soumis au même diktat.
Doit-on admettre qu’un malade pour être correctement soigné doit-être rentable ?.
L’accord, « sécurisation de l’emploi», dont les négociations viennent de se terminer, une nouvelle fois ceux sont les salariés qui vont en faire les frais, car il contient de nombreuses régressions sociales que les quelques avancées ne peuvent en aucun cas justifier. Cet accord va à l’encontre des principes de solidarité que nous avons toujours défendus tant pour nos pupilles que pour l’ensemble de la population.
Nous devons continuer à nous battre en 2013, il ne faudra rien lâcher ni sur le pouvoir d’achat, sur l’emploi et sur l’avenir de l’entreprise SNCF intégrée. Les cheminots, leur famille et les pupilles en ont un besoin urgent.
Au nom du Conseil d’Administration et en mon nom je vous souhaite à toutes et tous une excellente année 2013 de bonheur, santé, de justice sociale et de solidarité et de paix.
Laurent Latouche, Secrétaire général
n° 288
Bulletin de l’Orphelinat n°288 - Novembre, Décembre 2012, Janvier 2013
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