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Actualités

07/11/18

Le harcèlement scolaire

Depuis 2015, le premier jeudi du mois de novembre est consacré à la journée nationale de lutte contre le harcèlement. Cette campagne a plusieurs objectifs : la sensibilisation du grand public, la formation des professionnels pour permettre une détection précoce des situations, une meilleure prise en charge des victimes et des groupes d’élèves impliqués et une prévention au service de l’amélioration du climat scolaire.

Harcèlement scolaire : le reconnaître pour mieux le combattre

1,2 million. C’est le nombre d’élèves, en primaire ou au collège, concernés par le harcèlement scolaire. Insultes, brimades, coups… autant de mauvais traitements quotidiens infligés aux «  têtes de turcs » ou « souffre-douleur ».  Par manque d’effectifs, de temps, de formation, les instances scolaires ne détectent pas toujours ce fléau. Pourtant la souffrance, bien réelle, d’un enfant victime de harcèlement se manifeste de plusieurs façons. Elle peut donc être repérée. Et combattue.

Reconnaître le harcèlement

Il n’est pas toujours évident, surtout lors de l’adolescence, d’identifier les signes du harcèlement scolaire chez son enfant. Certains actes malveillants peuvent être pris par les parents comme de simples taquineries enfantines. Le mal-être des victimes, quant à lui, peut être attribué à une crise d’adolescence, ou à un simple mal-être passager. Certains signes physiques et/ou psychiques doivent néanmoins alerter les parents :

–       Troubles du sommeil
–       Irritabilité
–       Agitation
–       Susceptibilité
–       Repli sur soi
–       Troubles liés à l’anxiété et/ou au stress (maux de ventre, eczéma…)

D’autre part, au niveau scolaire, l’équipe pédagogique peut signaler :

–       Une baisse des performances scolaires
–       Une multiplication des absences
–       Des troubles du comportement (crises de colère)
–       Une attitude provocante.

Les différentes formes de harcèlement

.Le harcèlement scolaire ne doit pas être réduit aux moqueries ou enfantillages. Si les violences physiques peuvent parfois être repérées grâce aux stigmates visibles qu’elles laissent ; les violences psychiques (insultes, brimades menaces verbales…) sont particulièrement perfides, car plus difficilement détectables.

Le harcèlement physique concerne 5,1% des élèves : coups, bagarres, vols et rackets, enfermement forcé, gestes déplacés… A noter que les «  jeux dangereux » comme les jeux d’évanouissement ou les jeux de défis peuvent également participer à une logique de harcèlement.

Le harcèlement psychique touche 8% des élèves. Qu’il soit verbal ou symbolique, le harcèlement moral se décline en trois types :
–       verbal (insultes, menaces, rumeurs)
–       émotionnel (humiliation, chantage, mise à l’écart)
–       sexuel (provocations sexuelles verbales, menaces de violences sexuelles)

Le cyber-harcèlement touche plus souvent les filles sur Internet, alors que les garçons se disent plus souvent victimes de harcèlement par téléphone portable. Les nouvelles technologies de communication sont autant de relais qui permettent aux insultes et menaces de continuer à atteindre la victime même à la maison. Le cyber-harcèlement peut prendre de multiples formes : intimidations, insultes, propagations de rumeurs en lignes…

Comment réagir face au harcèlement ?

Difficile lorsque l’on subit tous les jours les moqueries et insultes de ses camarades d’avoir la force de dire stop ou tout simplement de parler de sa situation à quelqu’un de confiance. Les parents doivent être les premiers à signaler un problème de harcèlement qui aurait été décelé à travers plusieurs signes évocateurs. La première chose à faire est d’avertir l’établissement scolaire et de demander un rendez-vous avec l’équipe pédagogique. Ceci permettra d’avertir les enseignants, de parler de la nature et des conditions particulières du harcèlement dont l’enfant est victime afin d’envisager des solutions pour faire cesser le problème. Si aucune initiative n’est prise ou si le problème perdure, il faut absolument en référer aux dirigeants de l’établissement.

Le gouvernement met à disposition un numéro vert 3020 à l’attention des élèves, parents, professionnels afin de les accompagner dans leur lutte contre le harcèlement.

Il faut savoir aussi sensibiliser les enfants sur le sujet. Qu’ils soient victimes ou témoins, eux aussi peuvent réagir. Ainsi, en cas de harcèlement, l’enfant doit savoir qu’il peut en parler à un parent,  un adulte de l’école (surveillant, professeur…) ou encore à un camarade de classe qui serait plus à même d’en parler à un adulte. La violence ne doit être en aucun cas une réponse, seul le dialogue peut faire cesser définitivement le harcèlement.

Source internet

 

Comment débute le harcèlement scolaire ? À quel âge ? Quelles questions poser à son enfant pour savoir s’il est harcelé ? Existe-t-il des profils types ? Que répondre aux enfants qui se demandent « Pourquoi moi » ? Quels rôles les adultes – parents ou enseignants – peuvent-ils jouer ? Comment sortir de l’isolement ? Comment se défendre d’attaques contre le physique ? Comment stopper un harcèlement par SMS ou sur Facebook ? Vous vous êtes sûrement demandé si votre enfant a déjà été harcelé à l’école. Vous avez raison ! Chaque année, plus de 700 000 élèves sont confrontés à ce fléau. Grâce à une praticienne spécialisée, décryptez les mécanismes harceleur harcelé, identifiez les bonnes questions à poser à votre enfant, comprenez les erreurs à éviter et découvrez la manière dont vous pouvez l’aider de manière efficace

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