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bulletin de l’orphelinat n°321
L'édito
Voici maintenant plus d’un an que l’actualité est monopolisée par la crise sanitaire liée à la Covid-19, plus d’un an que nous somme privés de bonheurs simples, plus d’un an que nos libertés sont restreintes par des stratégies de confinement total, partiel ou de couvre-feu.
Le « nous sommes en guerre » du président Macron s’est rapidement transformé en débâcle faute de masques, faute de lits de réanimation et maintenant faute de vaccins, bref faute d’armes contre un ennemi invisible.
Les applaudissements de certains Français, lors du premier confinement, n’auront donc eu aucun effet sur l’état du Service Public hospitalier et notamment la création de lits supplémentaires de réanimation. Le personnel hospitalier continue de porter à bout de bras, malgré la fatigue, un service public au bord de la rupture marqué par des décennies de manque en investissement. Le Service Public c’est tout le temps qu’il faut le défendre et pas uniquement en période de crise .
Si pour l’heure nous sommes encore en pleine crise, soyons sûrs que nous aurons à demander des comptes à un gouvernement qui aura excellé dans l’incurie tant au niveau de sa communication que dans sa capacité à gérer cette crise sanitaire. Pourtant à écouter le 1er ministre nous avons tout fait mieux que les autres, aucune auto critique, à peine le président Macron a pointé du doigt les lacunes de l’Europe sur les retards d’approvisionnement en vaccin !
À l’ONCF, la solidarité n’est pas confinée ! C’est ce que nous nous attachons à faire, toutes et tous, au quotidien dans notre as sociation que l’on soit adhérent, militant ou bénévole. C’est le sens de la décision prise par notre conseil d’administration du 25 mars dernier où il a été proposé et validé unanimement le versement d’une aide exceptionnelle, au mois de mai, de 300 € pour l’ensemble de nos pupilles.
Concernant notre fête nationale du mois de mai, nous avons été contraints de l’annuler puisque nous n’avons pas la certitude que le centre de Montdidier sera ouvert, d’autre part s’il venait à ouvrir les contraintes sanitaires qui s’imposeraient à nous seraient trop importantes, tant pour les couchages que pour la restauration.
Pour autant nous avons demandé à nos Comités Régionaux de réfléchir à des initiatives locales pour rassembler nos pupilles dès que l’actualité sanitaire le permettra. Au-delà des aides matérielles que nous apportons, c’est bien la proximité avec nos pupilles et les moments fraternels que nous partageons qui font corps aux valeurs de notre association .
Vincent Grellier
Secrétaire général