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Bulletin de l’Orphelinat n°313
L'édito
Aujourd’hui dans notre pays, la précarité est au cœur des débats. Elle gangrène de plus en plus de salariés, de retraités, de familles, et touche particulièrement les jeunes et les familles monoparentales.
Cependant, elle n’est pas une fatalité mais le fruit de politiques menées depuis de nombreuses années, affaiblissant notre modèle social, qui protège de moins en moins chaque citoyen des aléas de la vie.
À l’ONCF nous n’avons pas besoin de grands débats pour trouver des remèdes, c’est bien d’un véritable partage des richesses que nous avons besoin. D’ailleurs, la préoccupation première des Français est l’augmentation du pouvoir d’achat et nous sommes en droit de le réclamer. Ce n’est pas le chemin que semble vouloir prendre le gouvernement, avec les futures réformes des retraites, des fonctionnaires de la santé, etc…. Notre protection sociale est toujours plus en danger avec la loi des finances de la Sécu 2019.
Au lieu d’économies sur les dépenses publiques, ne devrait-on pas parler d’un grand Service public qui recouvre l’éducation, le transport, la santé, le logement, l’environnement, l’énergie, la petite enfance, la perte d’autonomie, etc.
Soi-disant Il n’y aurait pas d’argent pour financer !!!!
Pourtant, l’année 2018 restera l’année record des dividendes versés aux actionnaires du CAC 40, puisque ceux-ci vont se partager 57.4 milliards d’euros. Tout dépend de la part des richesses que l’on veut consacrer aux biens collectifs ou à quelques-uns. C’est donc bien un choix de société.
À la SNCF, 3 organisations syndicales et la direction viennent de signer un accord qui valide la mise en place de 23 CASI. Structures qui devraient permettre de garantir l’accès à tous les cheminots actifs et retraites, mais également à tous nos pupilles, aux activités sociales.
- Colonie de vacances pour les 4/ 17 ans
- séjours au Japon pour les 18/25 ans
- Un séjour pour les pupilles handicapés à Calvi
- Des séjours au chalet Pierre Sémard,
- Des activités de proximité dans chaque région
Pourront-ils encore en bénéficier à partir du 1er janvier 2020, comme l’ensemble des cheminots et leurs familles, tout dépend de nous, de vous et du rapport de forces que nous serons en capacité de créer afin de contrer la mise en place de cette réforme néfaste pour le service public ferroviaire, les cheminots et l’ONCF.
*Comités Activités Sociales Interentreprises