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Après un printemps placé sous le signe des mobili­sations, tant a la SNCF que plus globalement contre la loi travail, cette fin d’année devra avoir la même tonalité. En effet, les mauvais coups portés aux salariés se poursuivent, la courbe du chômage ne s’inverse pas, les salariés d’Alstom en font les frais pendant que Guillaume Pépy annonce le départ de 48 000 cheminots dans les 5 à 6 ans à venir et le non remplacement de la moitié d’entre eux.
La casse du service public ferroviaire, issue de la réforme de 2014 doit cesser I Les conditions de tra­vail des cheminots doivent s’améliorer !

Il est temps de réagir face au gel des salaires et des pensions, l’heure doit être au débat afin d’envisager les suites qu’il convient de donner.
Malgré ce contexte dégradé dans et en dehors de l’entreprise, la période estivale a été l’occasion de se ressourcer, de se reposer en famille, entre amis. Près de 15 000 enfants sont partis dans les centres de vacances jeunesse du CCGPF dont 100 pupilles. 32 610 cheminots et leur famille ont pro­fité des centres de vacances famille. Ces chiffres démontrent l’attachement des cheminots aux orientations développées par les élus du CCGPF en matière de loisirs, d’émancipation, de culture, de vacances. Il en est de même pour les Activités so­ciales de proximité puisque 2 568 enfants ont été pris en charge dans les ALSH des CER et 3 376 en­fants sont partis en mini séjours avec les CER.
La décision prise par certaines Organisations syn­dicales de ne pas respecter l’accord d’entreprise pourtant signé par la direction et 3 OS représen­tatives, risque pourtant de porter un coup non né­gligeable à ses activités de proximité. Aussi, il nous faut exiger la mutualisation des moyens prévus afin de poursuivre et développer l’ensemble de ces sé­jours pour que nos enfants puissent encore béné­ficier de vacances de qualité à des prix abordables autour d’un véritable projet pédagogique.
Les enfants sont aussi l’ADN et la raison d’être de notre ONCF. C’est pourquoi nous devons travailler encore et toujours au renforcement de notre asso­ciation. Renforcer l’ONCF, c’est améliorer la prise en charge des pupilles. Renforcer l’ONCF, c’est partici­per activement à une démarche de solidarité. Renfor­cer l’ONCF, c’est se tourner vers les autres. Renforcer l’ONCF, c’est finalement se renforcer soi-même !

Cédric Robert
Secrétaire général adjoint