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14/11/16
Journée internationale des droits de l’enfant
Chaque enfant naît avec le même droit inaliénable à bénéficier d’un bon départ dans la vie, d’une bonne santé, d’une éducation et d’une enfance saine et protégée, toutes ces opportunités de base se traduisant par une vie adulte productive et prospère.
Mais dans le monde entier, des millions d’enfants voient leurs droits bafoués et sont privés du minimum nécessaire pour grandir en bonne santé en raison de leur lieu de naissance, de leur race, de leur sexe, de leur origine ethnique ou familiale, ou parce qu’ils vivent dans la pauvreté ou avec un handicap.
Les faits sont perceptibles, tout autour de nous, à travers le cycle de la misère.
Celle-ci se transmet de génération en génération, aggravant les inégalités qui menacent les sociétés partout dans le monde.
Les enfants qui n’ont pas la possibilité de développer les compétences dont ils auront besoin à l’âge adulte ne peuvent pas briser ce cercle vicieux pour eux-mêmes ni donner plus tard à leurs enfants une chance de s’épanouir.
Leurs sociétés aussi sont privées de la contribution qu’ils auraient pu apporter.
Non comblés, les écarts vont se creuser et ce cercle vicieux va s’aggraver, pénalisant davantage d’enfants.
Cela vaut, en particulier, dans un monde toujours plus menacé par les conflits, les crises chroniques et autres situations d’urgence humanitaire.
L’inégalité n’est pas une fatalité, si les gouvernements investissent dans le développement des chances pour tous les enfants en réorientant les politiques, les programmes et les priorités des dépenses publiques afin que les plus défavorisés aient une chance de rattraper les populations plus favorisées.
Si rien n’est fait dans le monde pour lutter contre l’inégalité dès aujourd’hui, en 2030 :
- 167 millions d’enfants vivront dans l’extrême pauvreté;
- 69 millions d’enfants de moins de 5 ans décéderont entre 2016 et 2030;
- 60 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école primaire ne seront pas scolarisés.
Source UNICEF